La hanche correspond à l’articulation entre le bassin et le fémur. La partie supérieure du fémur constitue une tête qui pivote dans une cavité du bassin appelée cotyle. Les surfaces articulaires de glissement sont recouvertes de cartilage. De nombreux muscles et tendons entourent cette articulation et assurent la mobilité de l’articulation et l’équilibre de la marche.
PROTHÈSE DE HANCHE
Le cartilage articulaire n’est pas un tissu inerte. Il est le siège d’une intense activité cellulaire opposant des phénomènes de destruction et de régénération. Lorsque les phénomènes de destruction l’emportent sur la régénérescence cartilagineuse, l’épaisseur du cartilage diminue et l’articulation s’altère définitivement donnant l’arthrose de la hanche ou « coxarthrose ».
LES SYMPTÔMES
Le signe principal est la douleur principalement au niveau de l’aine, mais la douleur peut irradier vers le genou et parfois être localisée exclusivement au niveau de ce dernier. Les douleurs surviennent principalement à la marche. Elles évoluent le plus souvent de façon progressive, avec une aggravation lente sur plusieurs années.
LA
CHIRURGIE
Lorsque la douleur et la gêne fonctionnelle deviennent handicapantes la solution thérapeutique est la mise en place d’une prothèse de hanche. Son indication doit être posée en accord avec le patient. La prothèse totale de hanche est constituée de trois ou quatre parties, certaines sont fixées à l’os dans le fémur et le bassin, d’autres sont assemblées entre elles.
La prothèse totale de hanche
Les buts de la PTH sont de soulager les douleurs, d’améliorer la mobilité de la hanche et d’augmenter la qualité de vie globale.
La cause la plus fréquente motivant la pose d’une PTH est l’arthrose. Il s’agit d’une usure progressive du cartilage de l’articulation. Il en résulte une douleur, souvent chronique, lors de la marche ou même au repos. Associée à une raideur de la hanche, elle peut limiter grandement la qualité de vie.
De nombreux traitements efficaces traitent les symptômes de l’arthrose : médicaments antidouleur, anti-inflammatoires, infiltration intra-articulaire, physiothérapie. Dans tous les cas, ils doivent être essayés avant d’envisager une chirurgie.
Les autres raisons conduisant à la pose d’une PTH sont :
- La fracture du col du fémur. Cette intervention se déroule en semi-urgence suite à un accident.
- La nécrose avasculaire de la tête fémorale. Il s’agit d’une maladie touchant la vascularisation de la tête du fémur. Le plus souvent de cause inconnue, elle provoque des symptômes semblables à ceux de l’arthrose, avec souvent une évolution assez rapide et des douleurs la nuit.
- Une infection ancienne.
- Un rhumatisme inflammatoire, comme une polyarthrite rhumatoïde. Une séquelle de pathologie de l’enfance, comme une dysplasie de la hanche.